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enora

Sept mois de volontariat en Andalousie

Enora, Luxembourg, Age 20

Vivre à l’étranger, ce n’est pas juste voyager : c’est s’immerger, s’adapter, grandir

Bonjour, Je m’appelle Enora et, après mon bac, j’ai fait un volontariat de sept mois au sud de l’Espagne dans une association qui s’engage pour la réinsertion sociale et professionnelle des personnes en situation de vulnérabilité. Mon travail consistait en des tâches administratives, à aider mes collègues à préparer des activités, à participer à des événements, à représenter le corps européen de la solidarité et bien d’autres choses encore. Mes tâches étaient donc plutôt diversifiées. J’ai également eu la possibilité de faire un projet personnel. Pendant un peu plus de deux mois, j’ai donné des cours d’allemand à un groupe d’adultes, ce qui s’est avéré être une expérience très intéressante et par instant riche en émotions. Alors que je travaillais le matin et en début d’après-midi, je pouvais librement disposer de mon temps le reste de la journée. J’en profitais pour participer à des activités, rencontrer des locaux et découvrir la région et sa culture. Le week-end, j’aimais bien voyager. Ainsi, j’ai visité les principales villes d’Andalousie, ainsi que Madrid, Barcelone et les pays voisins de l’Espagne. J’adorais ces voyages. C’était à ce moment-là que je faisais le plus de rencontres et de découvertes. Tout comme j’ai adoré vivre en Espagne pendant plusieurs mois. C’est loin d’être la même chose que simplement voyager. On prend part à la vie quotidienne et on est davantage immergé dans la culture et les coutumes du pays. J’ai pu prendre part à plusieurs fêtes de la région, comme les Zambombas de Jerez à Noël, le carnaval de Cadix ou alors la semaine sainte. Or, à côté de toutes ces belles expériences, il y a également eu des côtés négatifs. Ce n’est jamais facile d’aller vivre tout seul dans un pays qu’on ne connaît pas vraiment, loin de tout ce qui nous est familier. Dans mon cas, il s’est rajouté à cela qu’à partir de janvier, je me suis retrouvée à être la seule volontaire européenne de l’association, alors que cela n’était pas prévu initialement. Cela a eu pour conséquence que je me suis souvent sentie seule. Mon volontariat avait lieu dans une petite ville où il n’y avait presque aucun événement d’organiser pour les jeunes, ce qui faisait qu’il était compliqué de rencontrer des personnes de mon âge et de créer des liens d’amitié. De plus, au travail, il y avait régulièrement des périodes durant lesquelles il n’y avait pas beaucoup à faire pour les volontaires. Certains jours, je ne faisais rien d’autre qu’attendre que le temps passe, alors que j’aurais aimé pouvoir aider davantage. Malgré cela, je ne regrette pas d’avoir fait un volontariat. Même si ce n’était pas le volontariat que je m’étais imaginé, cela s’est tout de même avéré être une expérience enrichissante et je mentirais si je prétendais ne rien avoir appris et vécu au cours de ces sept mois

Updated on Tuesday, 13/05/2025