Kristina est coordinatrice et formatrice d’enseignants chez ProfiLehre au sein du Centre pour l’innovation dans l’enseignement et l’apprentissage de l’université de Würzburg dans le Land allemand de la Bavière. Elle a participé à une formation Erasmus+ Virtual Exchange visant à développer des projets d’échange virtuel transnationaux (TEPs). Elle est actuellement en train de créer sa propre formation destinée aux enseignants universitaires. Kristina fait aussi la promotion du programme Virtual Echange dans son université.

« Voilà 18 mois que je m’investis dans le monde du programme Virtual Exchange (VE) », raconte Kristina. « Je dirige actuellement une série de séminaires et d’ateliers de formation sur le thème de l’internationalisation de l’enseignement et de l’apprentissage ».

Les séminaires font partie intégrante d’un programme de qualification plus vaste pour les enseignants universitaires. Les certificats délivrés par l’Université de Würzburg pour la participation et la mise en œuvre d’un programme VE sont reconnus dans toute la Bavière.

Quelle fut la raison initiale de l’implication de Kristina dans le programme VE ?

« VE offre un cadre constructif et authentique pour la réflexion et la discussion des différentes approches de l’enseignement dans un contexte international. »

Kristina explique que c’est l’aspect « constructiviste » qui la motive dans ses actions et que c’est exactement ce que le programme VE apporte.

« Tous les enseignants véhiculent leurs propres hypothèses sur l’enseignement et l’apprentissage que nul ne saurait contester. Virtual Exchange nous permet à tous de remettre en question certaines idées fausses que nous avons tous accumulées au fil du temps. C’est un espace très riche à explorer dans le contexte universitaire. »

Riche de cet enthousiasme pour VE, Kristina s’est engagée à faire passer le message aussi loin et aussi largement que possible.

« La première étape a consisté à lancer le plus grand nombre possible de projets d’échanges virtuels transnationaux Erasmus+ et à les intégrer dans notre programme de certification. En fin de compte, mon espoir est de contribuer à l’intégration du programme Virtual Exchange dans mon université. Cela signifie que nous continuerons à proposer des possibilités de formation VE aux enseignants de toutes les disciplines. C’est un processus lent, mais je constate déjà les bénéfices et l’accroissement de l’intérêt porté au programme. »

Une structure et des politiques plus vastes concernant Virtual Exchange ainsi que la mise en place d’un soutien pédagogique et technologique pour les enseignants sont nécessaires pour que le programme VE puisse atteindre son plein potentiel. Bien que son initiative ne dépasse pas encore le niveau local, Kristina espère que l’intégration de VE et la délivrance de certificats et de crédits liés à son utilisation pourront un jour s’étendre à toute la Bavière.

« J’aimerais l’intégrer et en faire une partie normale du processus d’apprentissage, ce qui est ambitieux, je le sais, mais c’est ce que j’aimerais réaliser. »

Kristina travaille sur son propre TEP (projet Virtual Exchange transnational) qui s’adresse aux professeurs d’université. Il s’articule autour de théories subjectives et culturellement fondées sur l’enseignement et l’apprentissage, en utilisant l’éducation virtuelle comme un complément utile aux possibilités de formation déjà existantes.

J’aimerais beaucoup réaliser cela, mais j’aurais besoin d’un partenaire. Alors si des personnes sont intéressées, qu’elles n’hésitent pas à me contacter: profilehre@uni-wuerzburg.de »