Rami est diplômé en ingénierie mécatronique, en administration des affaires et en marketing. Il se charge également de la coordination des activités destinées aux jeunes au sein de l'organisation "Syria Trust for Development". "
Il a suffi d’un post sur la page Facebook de mon ami pour que je m'implique dans le projet d'échange virtuel Erasmus+. Ma passion pour les débats et la formation à la facilitation n’ont cessé de se développer depuis", explique Rami.
Rami a participé aux débats-échanges organisés dans le cadre du projet Erasmus+ Virtual Exchange et son engagement intensif dans le projet l’a amené à devenir ambassadeur. A ce titre, il a assuré un certain nombre de tâches techniques et sociales, notamment la promotion du projet, la mise en relation de jeunes de différentes régions, le soutien à l'organisation d'événements et la rédaction de documents de recherche.
Rami précise : "Je me serais occupé de la promotion du projet, même si cela n'avait pas été une tâche obligatoire, je crois sincèrement que c'était une expérience révélatrice et j'aimerais que tout le monde puisse la vivre". Rami a également souligné que la meilleure partie du rôle d'ambassadeur consistait à contribuer à la réalisation d'une vidéo promotionnelle pour le projet : "J’ai vraiment beaucoup aimé réaliser et partager la vidéo, parce que je me suis rendu compte de l'importance et de l'influence considérable que les médias sociaux ont sur les gens. La vidéo que nous avons réalisée a demandé beaucoup de travail et d'efforts, surtout pour des "débutants" comme nous. Nous étions partagés entre peur et enthousiasme, nous craignions en effet que la vidéo ne soit pas bien acceptée, mais en même temps, nous avons apprécié chaque étape du projet". A noter que, immédiatement après la publication de la vidéo, plus de 10 personnes ont contacté Rami pour s'informer sur les débats-échanges Erasmus+ Virtual Exchange. "Et toutes voulaient participer au projet", affirme Rami.
Rami a acquis des compétences en matière de planification stratégique en travaillant sur un projet à long terme (6 mois). Il a également remarqué que les jeunes des pays du sud de la Méditerranée partagent les mêmes difficultés à trouver des possibilités de formation spécifiques. "Il y a de nombreuses raisons à cela, mais la plus importante est le manque de compétences suffisantes en anglais", explique Rami.
"Je recommanderais volontiers de participer aux échanges virtuels Erasmus+ et de devenir un ambassadeur. Ce projet offre aux jeunes l'occasion de faire plusieurs choses à la fois et de rompre avec les modes de pensée habituels. Il nous aide également à améliorer nos compétences numériques et notre prise de conscience culturelle. Je crois que c'est un bon moyen d'élargir notre vision et de comprendre l'importance du débat et son influence sur nous-mêmes et nos communautés", conclut-il.
