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ERASMUS+ Virtual Exchange

The Erasmus+ Virtual Exchange project 2018-2020 is now finished. Please stay tuned to the European Youth Portal for further developments!

Tomi // United Kingdom

Tomi étudie le français et le cinéma à Aberdeen (Ecosse), mais passe actuellement sa troisième année en Bretagne (France) pour y apprendre la langue et enseigner l’anglais dans le secondaire. Il a participé à un Projet d’échange transnational (PET) pour les personnes travaillant avec les jeunes intitulé « Fight Fakes, Think Critically » (Lutter contre les fausses nouvelles, réfléchir de manière critique), dont l’objectif est d’encourager le dialogue autour des fake news et de l’éducation aux médias. 

Tomi est actif au sein de CET Platforma, organisation de jeunesse appartenant à un réseau plus large qui opère en Europe du Sud-Est. « Le sujet de l’éducation aux médias nous correspondait parfaitement », dit Spela, responsable de CET Platforma. Elle nous raconte comment la crise actuelle du Covid-19 a mis fin à toutes les mobilités, si bien que cette opportunité d’échange virtuel tombait à pic. « L’échange virtuel ne remplace pas la mobilité, mais il peut certainement contribuer à maintenir le fonctionnement de certaines choses ».

Tomi a été agréablement surpris de constater que l’échange virtuel ne se limitait pas à la communication par clavier ou aux interrogations, mais qu’il reposait sur un dialogue-échange avec des participants de diverses nationalités.

 « Le travail avec les jeunes me passionne et c’est ce que je voudrais faire plus tard. C’est exactement le genre de projet qui facilitera mon insertion professionnelle. Les fausses informations sont un sujet qui nous concerne et le concept de l’échange virtuel est vraiment intéressant. »

Il explique que cette expérience lui a permis d’acquérir un ensemble de compétences relationnelles. Comment faire bon usage de la plateforme Zoom, comment se comporter en ligne, comment être attentif au langage corporel et faire preuve de patience lorsqu’on travaille dans une langue qui est souvent la seconde ou la troisième langue des participants, comment surmonter sa timidité initiale. 

Tomi fait remarquer que l’échange virtuel devrait s’accompagner d’un échange réel, physique. « L’un ne doit pas remplacer l’autre », dit-il. 

« Ce serait formidable de commencer par un échange virtuel afin de préparer la mobilité. J’aime bien les ateliers d’introduction et les brise-glace, qui encouragent l’aspect international dans le cadre d’un échange virtuel initial. Ils permettent aux gens de sortir de leur zone de confort, surtout lorsqu’ils doivent s’exprimer dans une langue étrangère. Cela leur fait prendre confiance en eux. Et surtout, on partage et on échange des opinions avec des personnes qui ne sont pas nécessairement du même avis, ce qui n’est pas très confortable. Et c’est ce qu’il faut », conclut-il.