ville de Frontignan La Peyrade

kuruluşun tanımı

La ville de Frontignan la Peyrade est une ville de 24000 habitants, située à 30 km de Montpellier entre le Massif de la Gardiole et la mer Méditerranée. Son littoral offre une étendue de plages sur plusieurs kilomètres entre la ville de Sète et Villeneuve les Maguelonne, très fréquentée par les touristes l’été.

La ville a traversé les siècles et a intégré en son sein des populations venues pour travailler dans les vignes, les salins et les usines, des habitants des hauts cantons de l’Hérault, puis de toutes les régions de France, du Portugal, Espagne, Italie et du Maghreb, avec notamment des vagues de réfugiés fuyant les dictatures de Franco, Salazar, Mussolini et le nazisme d’Hitler.

Cette histoire a donné naissance à une ville aux multiples identités, qui s’entrecroisent, s’entrechoquent des fois, mais qui ont en commun d’être inextricablement liées. Maritime, viticole, saline, industrielle et aujourd’hui touristique. Frontignan la Peyrade est jouteuse, rebelle, mais toujours solidaire et hospitalière.

L’ouverture de la ville sur l’Europe et l’arc euro-méditerranéen est une préoccupation majeure de la Ville de Frontignan depuis de nombreuses années. Cette ouverture est primordiale tant elle permet de faire le lien entre le passé et le futur. Elle est le gage d’une réappropriation par la ville de son histoire et de son identité, forgées par le brassage des populations appelées à sans cesse construire et reconstruire la ville et assurer sa vitalité, culturelle, économique et sociale.

Elle est aussi le gage d’un pari sur l’avenir car elle permet de promouvoir la mobilité à tous les âges de la vie et d’impulser des partenariats avec nos villes jumelles, indispensable au développement social, économique et culturel de Frontignan la Peyrade.

Elle est enfin le gage d’une intégration de la ville dans la société monde et dans l’Europe de demain pour faire de Frontignan un artisan majeur du tissage des liens entre l’Europe du Sud et l’arc méditerranéen.

Cet engagement s’est initialement traduit en 1997 par le jumelage avec la ville italienne de Gaeta. Suivront en 2007, Vizela au Portugal puis en 2010 avec la ville espagnole de Pineda De Mar et enfin en 2018 avec M’Diq au Maroc.

Les jumelages sont avant tout des liens amicaux et constructifs, réels et vivants, qui donnent le jour à quantités d’initiatives (scolaires, associatives, sportives, culturelles). Ils trouvent également leurs échos dans l’organisation de manifestations estivales, autour de festivités métissées et chaleureuses. Ils sont ainsi source d’une intense vie associative initiée par le comité de jumelage Frontignan la Peyrade/Gaeta, l’Association Portugaise Culturelle de Frontignan, le Cercle andalou et enfin les Médi’terriennes.

Le passé de la ville s’exprime au travers de son histoire nautique, son passé industriel avec l’histoire de l’ancienne usine à soufre, son histoire saline qui a donné naissance à une industrie florissante de 1795 à 1968, enfin par son histoire viticole et tonnelière au travers de la réputation du Muscat de Frontignan labellisé depuis 1936.

Ce passé florissant a laissé place à un désert industriel, réduisant l’économie de la ville à son potentiel touristique et balnéaire.
Cet héritage a eu une forte répercussion sur la vie des familles qui se retrouvent face à un marché de l'emploi faible qui les entraine parfois en dessous du seuil de pauvreté (taux en 2018 de 16% : Sources : Insee-DGFiP).

De plus la crise sanitaire a mis en évidence les limites du système actuel rendant de plus, les moins de 25 ans (non éligibles au RSA) dépendant des emplois précaires ou de l'aide financière de leur famille. C'est pourquoi, en collaboration avec la MLI de Frontignan et son dispositif "garantie jeune", la mairie a souhaité faire une priorité sur les jeunes pas ou peu diplômés, qui ne sont ni en cycle d’études, ni en formation et dont les ressources ne dépassent pas le plafond du RSA.
L'objectif au travers du CES est de permettre à ces jeunes de vivre une mobilité internationale qui leur permettra de vivre des expériences utiles qui leur permettent de développer des compétences transversales recherchées par les employeurs. Parmi celles-ci l’autonomie, la capacité d’adaptation, la créativité, la maîtrise d’une langue, les compétences interculturelles. De plus, les jeunes qui reviennent d’une mobilité nous parlent d’un ressenti positif chez eux comme celui de maitriser une nouvelle langue, d’avoir davantage confiance en soi, une plus grande sérénité sur leur avenir.

Aujourd'hui, plus de 500 jeunes (sur les 10 dernières années) ont pu vivre une mobilité internationale (en individuel comme en collectif), et dont le processus d'accompagnement avant, pendant et après, a permis à de nombreux jeunes de
retrouver une formation, ou un emploi. Cet effet est de plus bien ressenti et reconnu au sein des familles qui reconnaissent les bienfaits de ce dispositif pour l'avenir de leurs enfants.