Ahmed Mohyi travaille comme concepteur de structures dans une multinationale égyptienne installée au Caire. Il adore voyager et s'investit dans plusieurs activités de volontariat. En juin 2019, il s'est engagé dans un projet de échanges virtuel consacrée au cyberharcèlement.
« L'an dernier, ma demande de participation à un programme de mobilité Erasmus+ a été rejetée », se souvient Ahmed. « Mais je ne voulais pas baisser les bras ; j'ai donc fini par contacter l'équipe Erasmus+ Virtual Exchange. J'ai expliqué la situation et j'ai dit que je voulais contribuer au projet dans mon pays – peut-être en créant une antenne Erasmus+ Virtual Exchange en vue d'une future collaboration. J'ai également évoqué le peu d'opportunités qu'il existe en Égypte en matière de programmes dédiés à la jeunesse. Mon interlocuteur a visiblement été touché par mes propos et m'a contacté pour m'annoncer que je pouvais suivre la formation Virtual Exchange sur le cyberharcèlement ».
« Dans mon groupe, certains avaient déjà participé à une activité du programme Erasmus+ dans un autre pays », poursuit-il. « J'étais le seul Égyptien présent. J'ai rencontré des gens de Turquie, de Roumanie et du Royaume-Uni ».
« C'était une magnifique expérience, qui m'a permis de me découvrir et de discuter avec des personnes de tous horizons. Je me suis rendu compte que le cyberharcèlement posait des difficultés partout. Après tout, nous sommes tous humains et même si nous venons de différents pays, nous rencontrons les mêmes problèmes ».
« J'ai également appris beaucoup de choses sur moi-même lors de cette activité Virtual Exchange. J'ai découvert que j'étais quelqu'un de sociable, curieux et que j'aimais rencontrer de nouvelles nationalités. J'adore discuter avec des inconnus et je pense que le plus important, c'est que j'ai plutôt confiance en moi ».
« Nous avons tous partagé nos opinions concernant les différentes formes de cyberharcèlement, et nous nous sommes penchés sur les moyens d'y faire face. Je me suis notamment focalisé sur l'impact qu'il exerce sur les enfants. Cela m'a ouvert les yeux. L'ambiance dans notre espace virtuel était fantastique et j'ai eu l'impression d'être un ambassadeur pour mon pays ».
« Je recommande chaudement cette activité à mes amis, même s'ils ont d'autres centres d'intérêt. Peut-être préféreront-ils se consacrer à des thèmes comme le changement climatique, les médias, etc. ».
« Cette formation a changé ma vision des choses. J'ai commencé à observer ce qui se passait autour de moi et j'essaie de lutter contre le cyberharcèlement en exposant mon point de vue et en appliquant ce que j'ai appris. Je mets cet enseignement au profit de la communauté, en m'efforçant de faire évoluer les mentalités ».
