Sarah est professeur d’anglais à l’Université Al-Hawash en Syrie. Elle a participé à « Nouveaux venus et nationalisme », un Cours interactif ouvert en ligne de 10 semaines pendant lequel elle a étudié le sens de l’appartenance sociale du point de vue d’un nouveau venu en Europe.
Sarah a discuté avec d’autres jeunes gens de la région sud-méditerranéenne et de l’Europe de questions liées aux nouveaux venus en Europe et des motivations des autres à quitter leur pays.
« Les thèmes du cours m’intéressaient vraiment : l’identité culturelle et la diaspora sont des questions que j’étudie dans le cadre de mon TFE de master.
À maintes occasions, les discussions ont permis de briser des stéréotypes. J’étais très étonnée de constater notre capacité à comprendre les différents points de vue exprimés dans le groupe. Chaque personne devrait avoir le droit de raconter son histoire de manière personnelle, sans qu’elle soit ‘filtrée’ par les médias. Cela nous a montré que n’écouter qu’un seul point de vue est toujours dangereux. Nous devrions écouter toutes les histoires en présence pour avoir une idée plus précise de la vérité.
Mon moment favori est celui où nous avons été confrontés à un choc culturel durant une de nos sessions. Mais nous avons réussi à le gérer de manière civilisée. Cette fois-là, mais aussi à d’autres moments, nous avons compris et appris à accepter nos différences plutôt qu’à les nier ou à les rejeter.
Il était également très important d’apprendre comment m’exprimer au bon moment et de la bonne manière, en prenant en compte les différents points de vue mis en avant dans la discussion. Autrement dit, j’ai appris que « l’autre » est toujours important dans le cadre de notre vie et le contexte de nos prises de parole.
Cette expérience se déroule dans une ambiance interculturelle extraordinaire qui est quasi inexistante actuellement en Syrie. Sans oublier les avantages de la plateforme en ligne, qui élimine la distance physique et permet de réunir des personnes du monde entier. En étant accessible à un vaste groupe de jeunes gens partout dans le monde, le cours réussit beaucoup mieux que les écoles et les universités à mettre en lumière les multiples aspects de la diversité ».
